Doctrine

Les Quatre Nobles Vérités

Les Quatre Nobles Vérités. Elles viennent du premier discours du Bouddha. Elles sont

La première noble vérité est Souffrance.

La deuxième noble vérité est l'Origine de la Souffrance.

La troisième noble vérité est la Cessation de la Souffrance.

La quatrième noble vérité est le Chemin Menant à la Cessation de la Souffrance.

Le Bouddha nous enseigne la souffrance parce qu'il comprend notre souffrance.Supposons que nous allions chez le médecin, nous serions tristes si le médecin ne faisait pas preuve de compréhension à l'égard de notre maladie. En revanche, si c'est un bon médecin:

D’abord, il peut ressentir la même chose que nous.

pius il connaît bien le cause de maladie, en raison de chaud, ou de froid, etc.

Ensuite, il est confiant qu’ il peut guérir la maladie, cesser la douleur.

Enfin, Le médecin exerce une activité thérapeutique avec laquelle patient peut se guérir.

Ce sont les même choses. Le Buddha est compréhensif à l'égard de notre souffrances, et il connaît bien les causes, bien sûr il sait les souffrances peuvent être éliminées, enfin il nous enseigne les manières pour cessation de la souffrance.

Les Quatre Nobles Vérités est sagesse pour nous mener une vie paisible et heureuse.

La Vérité de la Souffrance

La Vérité de la Souffrance est la première des Quatre Nobles Vérités. C'est justement la Vérité de la Souffrance qui me procure du contentement. Puisque tout le monde a ses souffrances, pas seulement moi, cela m'a appris à ne pas envier les autres et à résoudre mes problèmes avec calme.

Nous examinons cette problématique sous différents aspects.

Primo, il y a de la douleur et du bonheur dans nos vies. C’est normal au quotidien.

Secundo, qu'il s'agisse de douleur ou de bonheur, ils sont changeants et inconstants. En raison de l'impermanence, tout est souffrance. C'est aussi l'impermanence de la vie, avec la vieillesse, la maladie et la mort.

Tertio, même si la vie n'est pas parfaite, on s'en sert pour apprendre la sagesse et aider les autres. C'est merveilleux de transformer une vie limitée en une valeur infinie. En tant que première Noble Vérité, il y a beaucoup de contenu à explorer, on peut observer ce qui suit :

Trois duḥkha

En sanskrit, 'Duḥkha' signifie souffrance, douleur, peine, etc. Les trois Duḥkha sont : 1. La douleur intense, 2. La douleur fluctuante, et 3. La douleur de la détérioration.

1. La douleur intense

Cela fait référence aux douleurs affirmées par tous, ce que les gens n'aiment pas, ce que nous voulons éliminer. Comme la vieillesse, la maladie, la mort, la rupture amoureuse, la perte d'emploi, la dépression, le stress, etc.

2. La douleur fluctuante

Le Bouddha a dit : 'L'impermanence est la souffrance.’ Chaque chose autour de nous change, on ne peut saisir aucune. Même son corps est pareil. Rester assis longtemps nécessite de se lever, rester debout longtemps nécessite de s'allonger, rester allongé longtemps nécessite de se lever et de marcher. Nous sommes forcés de bouger, c’est tout à fait douloureux.

3. La douleur de la détérioration

La nourriture gâtée, les voitures hors service, les maisons détruites, les êtres chers disparus, tout cela nous cause une douleur insupportable. Ce que nous avons, ce qui nous entoure, a tendance à se détériorer, cela nous donne de la douleur.

Est-ce qu'il n'y a aucun bonheur dans le monde ? Oui, il y en a, mais il faut être prudent, car il est éphémère, donc il reste dans le cadre des Trois duḥkha. Par exemple, l'après-midi du vendredi, on est très content, car on va passer le weekend. Mais pendant le weekend, on n'est pas content chaque seconde, on doit trouver quelque chose d'intéressant à faire, sinon on s'ennuie. Comme ça, c'est la douleur fluctuante. Près de la nuit de dimanche, on n'est pas content parce que le weekend va finir. Comme ça, c'est la douleur de la détérioration. Le lundi, on est triste pour le travail. Comme ça, c'est la douleur intense.

On atténue la souffrance une fois que l'on connaît bien la Vérité de la Souffrance. On sait que c’est normal, alors plutôt que de se plaindre, on peut faire quelques choses pour l'améliorer. On sera plus content qu'avant.

La Vérités de l'Origine de la Souffrance

  Il est important qu'il y ait des causes de souffrance, sinon on ne fait que blâmer le destin pour nos souffrances. Mais les bouddhistes ne sont pas d'accord avec le concept de destin, car nous avons la capacité de prendre en main nos vies.

En général, les causes de la souffrance sont l'ignorance et l'attachement. L'ignorance est une vision erronée, nous ne connaissons pas la vérité de la vie, ce qui apporte la douleur. L'attachement est une fixation sur les émotions, comme la cupidité, la colère, etc., auxquelles nous ne pouvons pas lâcher prise, ce qui nous rend lourds.

Les premères deux verités indiquent le cercle de douleur, nous sommes habitués à toutes sortes de soucis, donc nous souffrons. C’est un cercle vicieux si nous ne voulons pas changer les afflictions mentales. Si nous réduisons l'ignorance et l'attachement, la souffrance serait moins présente. Ce n'est pas facile, pas du tout, mais c'est totalement possible. Comment faire dans la vie quotidienne ? On peut trouver des réponses dans la troisième et quatrième vérité, qui sont la Cessation de la Souffrance et le Chemin Menant à la Cessation de la Souffrance.

La Vérité de la Cessation de la Souffrance

Les deux dernières vérités nous apprennent pourquoi et comment la souffrance peut être cessée. Parmi elles, La troisième Vérité est la Cessation de la Souffrance, Le Buddha atteignit cette cessation, ce qui est appelé le Nirvana.

Le Bouddha a dit : ' L'impermanence est la souffrance, la souffrance est le non-soi.’ Tout dans ce monde est impermanent, donc tout est souffrance. Nous en avons déjà parlé. En raison de la souffrance, on peut comprendre le concept de non-soi. S'il y avait un soi, il serait impossible de ressentir la douleur, car personne n'aime la douleur. Après avoir compris le non-soi, nous pouvons aller plus loin dans la connaissance de la cessation de la souffrance. Les êtres vivants ne connaissent pas le 'non-soi', de sorte qu'on souffre. D'autre part, on commence à réduire la souffrance lorsque l'on connaît ce fait de 'non-soi'. Pensez à qui souffre s'il n'a pas de soi. Théoriquement, il n’y a aucune souffrance, mais en fait, il y en a. C’est juste comme si on avait mal dans un rêve ; après s'être réveillé, tout disparaît. C’est pareil lorsque nous sommes dans le rêve de la naissance, de la vieillesse, de la maladie et de la mort. Comment nous réveiller? La quatrième vérité, autrement dit le Chemin Menant à la Cessation de la souffrance, nous offre un guide vers le Nirvana. 

……À suivre